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PARO, le nouveau compagnon du parcours de soins Alzheimer
Développé au Japon par le laboratoire AIST en 1993, ce robot ressemble à un bébé phoque en peluche. Il a été conçu dans le but de créer une interaction avec les personnes atteintes de troubles de la communication et de l’interaction sociale (démences, autisme, polyhandicapés).
Robot PARO : pourquoi un petit phoque ?
Avoir choisi un animal non familier pour PARO n’est pas anodin. Les traits doux et apaisants de ce robot-phoque sont renforcés pour inspirer la confiance et susciter la communication :
• Forme réconfortante qui permet de le serrer sans appréhension (yeux agrandis, bouche affinée, tête arrondie)
• Mouvements étudiés pour être de faible amplitude et non agressifs
• Animal peu connu, un phoque comme PARO amène la curiosité et stimule l’éveil des malades (un robot-chat ou chien peut vite être perçu comme artificiel)
Contexte général
• Développement des robots à destination des personnes âgées
• Etudes montrant l’utilité des robots compagnons dans la prise en charge des personnes âgées atteintes d’une démence (amélioration de la communication, de l’interaction sociale, du bien-être et diminution des troubles du comportement)
• En France, recommandations par la Haute Autorité de santé (HAS) pour la prise en charge des démences (développement de la prise en charge non médicamenteuse => stimulation cognitive, amélioration de l’humeur et des troubles du comportement, des échanges, et des conditions de soins pour les aidants)
• Il a été démontré scientifiquement que la zoothérapie présente plusieurs bénéfices thérapeutiques (physiologique, psychologique, social) :
• Baisse de la tension artérielle, rythme cardiaque, moins de spasticité (Barbera, 1995)
• Effet psychique et psychologique: réduction des niveaux de stress et d’anxiété, prévention de dépression et de solitude, amélioration de la confiance, des intéractions sociales, de la communication et de la qualité de vie. (Barbra 1995; Friedmann, Katcher, Thomas, Lynch, Messent, 1983; Velde et al. 2005)
• Les propriétaires de chat ou chien ont connu une réduction des problèmes de santé et une amélioration psychologique après 6 mois (Serpell, 1991)
• Contraintes de la thérapie animalière (appréhension, allergies, hygiène, soins, continuité de présence, déplacement inopportun de l’animal)